Pas d’alignement, moins de revenus
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Aligner, c’est la cohérence.
On pourrait croire que l’alignement entre les communications internes et externes est un luxe ou une couche de complexité supplémentaire. Mais c’est tout l’inverse. Aligner, c’est rendre plus simple. Plus fluide. Plus cohérent. Plus performant.
C’est donner à chaque personne dans l’organisation, peu importe son niveau ou son rôle, une boussole claire. C’est faire en sorte que les décisions ne reposent pas seulement sur l’intuition ou la pression du moment, mais sur des repères partagés. C’est permettre aux gens de savoir quoi dire, comment agir et surtout pourquoi ça compte.
Un alignement solide entre le discours et la réalité, entre l’interne et l’externe, transforme la culture en moteur. Pas en slogan, pas en PowerPoint, mais en pratique quotidienne. Il crée une expérience employé qui fait écho à l’expérience client. Il installe de la constance, là où trop souvent, il n’y a que de l’intention.
Aligner, c’est d’engager.
Chaque message externe (site carrière, réseaux sociaux, pub de recrutement et même la pub produit à la télé) est une promesse. Et chaque moment vécu par un·e employé·e est un test de cette promesse. L’alignement, c’est cet engagement à ne pas faire de communication sans fondement. C’est le courage de se regarder en dedans avant de se raconter au monde. C’est choisir de bâtir une réputation à partir de l’intérieur, pas à coups de vernis.
Et quand c’est bien fait? Les résultats parlent d’eux-mêmes.
- Les employés sont fiers. Ils racontent leur travail avec conviction.
- Les gestionnaires deviennent des relais crédibles, porteurs de sens.
- Les clients ressentent cette cohérence. Ils font confiance.
- Et les talents, eux, restent. Parce qu’ils savent que chez vous, les mots ont un poids.
La Harvard Business School le souligne aussi: la communication organisationnelle est un outil clé pour bâtir une culture forte et gérer les attentes des parties prenantes.
Par exemple, quand une entreprise affirme valoriser l’innovation, l’équité ou le bien-être, ce n’est pas qu’un message marketing, c’est une promesse. Et cette promesse doit se traduire dans les gestes du quotidien: des communications transparentes, de la reconnaissance tangible, des opportunités réelles d’évolution.
Sinon? Ce qu’on projette à l’externe devient une coquille vide. Et une coquille vide, aussi belle soit-elle, finit toujours par se fissurer.
Aligner, c’est le gain
Pas encore convaincu·e? Les études sont claires, aligner les communications internes et externes, c’est bon pour l’engagement, mais aussi pour les résultats. Les entreprises qui le font bien voient une meilleure productivité, une rétention plus forte, et même des gains financiers.
Pourquoi? Parce que tout devient plus clair: les messages sont compris, les équipes savent où elles vont, les décisions sont cohérentes, tout fait du sens enfin pour tout le monde. L’organisation gagne en agilité, en solidité, en crédibilité.
Quand la communication est bien alignée, ce ne sont plus des messages. Ce sont des repères. Et ça change tout.
Et maintenant?
Si vous vous demandez par où commencer: commencez par écouter. Allez voir ce qui est dit en interne. Comparez avec ce que vous projetez à l’externe. Identifiez les écarts. Puis, posez-vous la vraie question: est-ce qu’on est en train de construire une marque ou une illusion?
L’alignement ne se décrète pas. Il se construit. Ensemble. Quand on dit ensemble, c’est que ça ne se fait pas seul, l’alignement c’est multifonctionnel: les RH, le recrutement, les communications, le marketing, les relations publiques et autres.
Tout ça, avec rigueur, avec honnêteté, et avec la volonté ferme de faire de la communication un levier, pas un camouflage.
Parce qu’au fond, ce qu’on dit doit ressembler à ce qu’on fait. Et ce qu’on fait doit renforcer ce qu’on est.
Alors, alignons. Soyons cohérents.